We’ll Be Together Again

Posted in Uncategorized on février 19, 2013 by J.J Gittes

We'll Be Together Again

Les oreilles de Kofi Annan sont minuscules

Posted in Histoire, Mystère, Science with tags , , , , , , , , , , , , , , , on juillet 13, 2012 by J.J Gittes

« Les oreilles de Kofi Annan sont minuscules ». C’est dans ces termes que Cédric Dameron, propriétaire d’un gite rural et spécialiste de la science matérialiste de l’ex URSS entend imposer le point de vue de ceux pour qui l’ancien secrétaire général des Nations unies n’est pas un authentique ghanéen mais un noceur cloné par un savant soviétique, Nikolaï Vavilov, à la fin des années 30. Dans un livre dense et plein d’érudition, celui qui fut le premier à louer des chambres d’hôte équipées pour la franc-maçonnerie, nous fait entrer dans la vie de Vavilov comme on entre dans un moulin. Voici l’interview qu’il a gracieusement accepté de donner à Marxisme et Tradition et que nous vous offrons au moment où vous vous apprêtez à fuir lâchement les voies immaculées du socialisme vers le marigot graveleux des plages où rôtit, béate, la petite bourgeoisie.

Cédric, peux tu nous parler de la vie de Vavilov ?

La vie de Nikolaï Vavilov pourrait servir de scénario à un film dramatique. Formé dans les années qui ont suivi la redécouverte, en 1900, des lois de l’hérédité chez les pois de Gregor Mendel, Vavilov est dans les années 1920 le meilleur spécialiste de la génétique mendélienne de toute l’URSS. C’est un formidable collectionneur d’insectes du monde entier et le puissant chef de file du vaste complexe de la recherche génétique soviétique. Très respecté à l’étranger, il est élu membre à part entière de l’Académie soviétique des sciences après avoir affirmé pouvoir cloner un petit chien de chasse français, un Bruno du Jura.

Incroyable, un chien français !

Oui, un très joli petit chien de chasse qui a le défaut de ne jamais se laisser caresser par la même personne…

Et, donc, Vavilov ?

Dès la fin des années 1920, Vavilov ne cesse de se trouver en conflit avec le sélectionneur de plantes Trofim Lyssenko – que les lecteurs de Marxisme et Tradition connaissent bien, je pense – et ses puissants alliés politiques. Lyssenko, un néo-lamarckien, soutient que, s’il est possible d’induire des changements héréditaires dans les plantes, il est en revanche impossible de cloner des animaux. Dénoncé par Lyssenko pour « affabulation petite-bourgeoise » et « élucubrations nietzschéennes », Vavilov est arrêté et disparaît dans les geôles du NKVD sans que ni sa famille ni ses collègues ne soient prévenus. Privé de relations sexuelles ainsi que de la consultation de la presse spécialisée, Il est déclaré coupable de trahison et condamné à mort. « La vie est courte, il faut nous dépêcher » , a l’habitude de dire Vavilov à ses camarades codétenus de la terrible Loubianka ; il parvient, dans des conditions rocambolesques à s’évader avec un planeur grâce à l’aide d’une filière d’évasion ghanéenne dirigée par Oswald Annan-Borisov, amant passionné de la fille de Beria et oncle de ce jeune Kofi qui fera plus tard l’objet d’une terrible expérience au point de perdre 95% de son patrimoine génétique au profit d’une hyène tachetée de la ménagerie royale de Kumasi. Mais ne brulons pas les étapes !

Et ensuite, qu’advient-il de notre évadé ?

Exfiltré au Kenya, Vavilov, bénéficie vite dune aide financière importante du gouvernement anglais et parvient à construire un important laboratoire dans lequel il poursuit les recherches commencées à l’institut des sciences de Moscou. C’est de septembre 1926 que date sa première tentative de cloner un jeune berger ashanti en lui injectant les gènes d’un tapir. L’expérience tourne au cauchemar et plusieurs des assistants de Vavilov sont tués, littéralement siphonnés à vif, par l’humanimal dont le métabolisme instable provoque la mort au bout de deux semaines de souffrances abominables. Vavilov est déçu, ayant espéré que la combinaison des gènes de tapir et de berger permettraient de créer un être nouveau, socialiste, cuirassé, sagace, résistant aux maladies, aux températures extrêmes et à la sécheresse. « Nous avons continué à avancer uniquement en modérant nos attentes ; par notre indifférence pour tout ce qui arrivait » , raconte Vavilov.

La hyène qu’il découvre un jour de décembre dans la ménagerie royale située à plus de 2 000 mètres d’altitude « dépasse nos espoirs les plus fous ; la hyène nommée Gerda, a un aspect trapu avec un arrière-train plus bas que l’avant. Son pelage est rayé et d’une couleur tirant sur le marron. Elle mesure 195 cm de long, pour un poids de 85 kg. Sa puissance de morsure peut atteindre jusqu’à 8000 kg. Son clitoris très développé ressemblant à un pénis de sanglier; cette particularité anatomique et l’organisation matriarcale dans laquelle elle se complait sont déterminantes du conflit politique dont elle sort toujours gagnante dans le cadre des échanges sociaux au sein de la ménagerie ».

Incroyable….mais continue !

Vavilov poursuit ses objectifs avec une énergie inépuisable, correspondant avec des généticiens des deux côtés de l’Atlantique, et convoquant son équipe à des réunions au beau milieu de la nuit pour discuter et boire de rares bouteilles de Klevener d’Heiligenstein et même, parfois, de rouge de Marlenheim qui circulent dans cette Afrique buveuse de bière et de jus de gingembre. Il assume en outre de nombreuses et lourdes responsabilités administratives, dont la direction d’un bowling qui ne tardera pas à être rebaptisé « Institut des loisirs ». Il continue ses recherches en génétique. Ses travaux sont en grande partie fondés sur des expériences contrôlées en laboratoire. En 1938,Il élabore des généralisations théoriques à partir de ses données et propose notamment une loi selon laquelle des caractéristiques, comme la taille des oreilles suivent les mêmes étapes évolutives chez toutes les espèces sauf chez les hyènes. C’est alors, pour pouvoir prouver cette extraordinaire théorie, qu’il décide, au lieu de cloner un nouveau berger, de cloner un jeune technocrate d’alors, Kofi Annan – qu’il a sélectionné en passant de longues heures à des terrasses de café du centre ville de la capitale, Accra – avec les gènes de la hyène royale qu’il a entretemps achetée à prix d’or.

Comment y parvient-il ?

A la sortie d’une boite de nuit chic, Kofi, ivre mort comme souvent le weekend, est invité à prendre un dernier verre par une call-girl à la solde de Vavilov, Vanessa. La rencontre est simple et agréable. La femme, qui porte un mini-short, est gracieuse, charmante, loin d’être vulgaire, souriante, et Kofi, en dépit de son état d’ébriété est tout de suite à l’aise. Même s’il sait ce qui va se passer, l’expérience, aussi courte soit-elle, est plus profonde que la simple relation sexuelle qui va suivre. Après avoir fait un peu plus ample connaissance autour d’une coupe de champagne, elle lui indique le passage obligé par la salle de bain avant de l’inviter à la rejoindre dans sa chambre. L’expérience sexuelle est particulièrement plaisante. Respectueuse, douce et érotique à la fois – l’espoir amoureux en moins et l’ouverture d’esprit en plus. Comme pour une première fois avec une nouvelle partenaire, l’acte mêle expérience assurée et tâtonnements hésitants pour tenter de mieux comprendre l’autre. Pourtant, derrière ce rideau facile tissé de faux-semblants, Kofi, qui kiffe, ne comprend rien, persuadé que beaucoup de couples souffrent du fait que l’un des deux (ou, pire, les deux) membres reste incapable de donner autant qu’il reçoit. Or, ce soir-là, cette femme s’offre sans limite pour satisfaire ses désirs, accompagnant chaque demande d’une œillade du type sur le pont d’Avignon avec un naturel pour le moins libérateur. Au moment ou Kofi jouit enfin, parvenant à surmonter les effets délétères de l’alcool ingurgité tout au long d’une soirée passée à jouer au bowling avec des touristes flamands, la jeune femme verse dans la gueule, ouverte par de longs râles sonores, du jeune déluré, le contenu d’une fiole préparé par Vavilov, ce dernier s’étant caché derrière une fausse cloison afin de faire ses premières observations scientifiques tout en savourant la scène. Annan sombre dans le coma et ne se réveille que trois jours plus tard dans la chambre désertée. Il est nu, seul, et, lorsqu’il se mire dans la glace de la salle de bain, il constate deux détails curieux : ses oreilles sont trop petites et son sexe a disparu, remplacé par un organe fantasque à la texture épineuse semblable à celle d’une figue de barbarie ravigotée.

Nikolai Vavilov

Terrible. Terrible. Comment cela a-t-il fini ?

Vavilov, un mois après, publie le résultat de cette expérience en omettant de donner l’identité de son cobaye et reçoit le prix Lénine, l’un des plus grands honneurs de l’Union soviétique, pays où il rentre en héros, se voyant accorder une datcha à vie au bord de la Mer Noire.

Et le pauvre Kofi ?

Le reste de la vie d’Anann est bien connu, il n’est pas besoin de s’étendre sur cela, soupire Cédric, des bancs de l’école normale de Kabakli aux fauteuils cossu de son bureau des Nations-unies, bref, celui qui pourrait devenir un martyr de la classe ouvrière s’empresse, malgré les monstrueuses et indicibles transformations que son corps a subi, de devenir le champion de l’impérialisme feutré et triomphe dans la gestion des crises à répétition du néo-colonialisme !

La biographie de Vavilov écrite par Cédric Dameron, un livre d’une densité scientifique et historique exceptionnelle abondamment illustré et annoté par l’auteur, vient d’être publié par Denoël et Steele. Les droits d’auteur seront reversés au Zoo d’Accra.

Georges Pottlieb contre les emmerdeurs

Posted in Mystère, People, Science with tags , , , , , , , , , , , , , , on juillet 13, 2012 by J.J Gittes

Un chercheur français, Georges Pottlieb, a annoncé le séquençage complet du bananier et l’identification potentielle des fauteurs de trouble qui sont à l’origine de la dissémination de germes fécaux funestes au fruit le plus aimé de la planète. Les explications, pas à pas, avec Patrick Ramseyer, éleveur de Mainates ourlés au CIRAD.  

Cet exploit s’achève plus de dix ans après qu’un consortium international de chercheurs s’est constitué, basé à Bobigny, pour initier ce projet de recherche, qui pendant de longues années ne trouvait aucun soutien financier des agences publiques. Pourtant il y a urgence: des germes fécaux mortels pour les bananiers se propagent dans les plantations du monde et menacent la survie même des variétés de bananes commercialisées. Finalement, en 2009, l’Agence nationale de recherche (ANR) a accordé les moyens nécessaires aux chercheurs du CIRAD de Vesoul et du Balbynoscope (Ile-de-France) pour mener à bien le déchiffrage du génome du fruit préféré de la planète et trouver les origines de l’infestation. Les résultats actuels publiés dans la revue des vins de France représentent une étape majeure dans la création des variétés résistantes. Explications avec Patrick Ramseyer, éleveur de Mainates ourlés au CIRAD et coordinateur du projet.

Est-ce que nous connaissons désormais tous les secrets de l’affaire des salopeurs de bananes?

Nous connaissons maintenant la séquence entière de ses 520 millions de paires de bases, et les 36000 gènes – que nous avons localisé sur les onze chromosomes – qu’elle comprend, mais cela n’est pas tout : nous avons aussi identifié l’origine de la propagation des gènes fécaux en analysant avec habileté la composition de ces germes. Cela ne veut pas dire que nous connaissons aujourd’hui l’identité des emmerdeurs, ni encore la manière dont-ils opèrent, mais ces résultats ouvrent la voie à leur identification. Nous avons produit un génome de référence, le génome d’un seul individu d’une variété sauvage de l’espèce Musa acuminata. D’autres génotypes de bananiers seront analysés par la suite, mais ces travaux demanderont un effort beaucoup moins important, puisqu’ils pourront s’appuyer sur un cas de référence ; enfin, les analyses opérées sur des échantillons de merde collectés sont en passe de permettre la réalisation d’un portrait robot du coupable, puisqu’il s’agirait,en réalité d’un coupable, et non d’une bande organisée.

Quel sont les enjeux pratiques qui motivent cette recherche?

Les plantations de bananiers sont fortement menacées par ces germes qui se propagent à l’échelle mondiale: la maladie dite de la mouscaille et celle dite de la raie noire du cul . Toutes deux sont causées par les chapelets d’étrons délibérément accrochés en guirlandes aux branches des bananiers par un individu extrêmement organisé, et très mobile puisqu’il n’a jamais été possible de l’appréhender malgré la mise en œuvre de moyens policiers et de surveillance considérables ; les seules images dont nous disposons à l’heure actuelle,sont celles d’un homme chauve vêtu d’une chemise bariolée de type hawaïen et se déplaçant à la manière d’un cosaque sans gène. En 1998, la maladie de la mouscaille a fait disparaître la variété commerciale dominante de l’époque, « la braquemarde ». Celle-ci a été remplacée par la « chibrette », plus résistante, la seule variété que l’on trouve de nos jours sur les étals des supermarchés. Aujourd’hui les germes se sont malheureusement adaptés à la chibrette et il n’existe pour l’instant aucune alternative pour la remplacer. Un grand nombre d’autres variétés, cultivées dans les pays producteurs pour la consommation locale, sont également concernées. Or, cette production est capitale pour l’alimentation dans ces pays. Nos recherches au CIRAD sont motivées à la fois par les besoins des producteurs du parc de la Courneuve, dont les bananes sont destinées à l’exportation, et par les enjeux alimentaires dans les pays du Sud, notamment avec des partenaires vosgiens.

Georges Pottlieb, La banane a bien survécu des milliers d’années. Comment est-il possible qu’elle soit si vulnérable aujourd’hui?

Le problème vient du fait que les variétés comestibles, avec beaucoup de chair et sans graines, sont quasiment infertiles. Leur multiplication se fait de manière végétative, donc asexuée, à l’identique. Conséquence: tous les bananiers dans le monde d’une variété infertile, comme la Chibrette sont des clones. Ce qui limite fortement la capacité des plantes de s’adapter aux menaces parasitaires par sélection naturelle. Moralité : il suffit qu’un gars comme celui que nous tentons d’identifier aille se soulager à la Courneuve après un repas copieux pour que des milliers de bananiers prennent la gite et noircissent comme des bâtons de réglisse avant de se dessécher. Tout indique, quant à la quantité et à richesse inouïe des ses selles, qu’il s’agit d’un fieffé goinfre capable de faire plusieurs repas successifs en moins dune heure !

Est-il vrai que la banane et l’Homme partagent 50% de leurs gènes?

Ces comparaisons sont peu pertinentes. D’ailleurs, les gènes conservés chez l’Homme seraient sans doute concentrés sur le chromosome Y, mais ce que je peux vous dire, c’est que le goujat qui chie sur nos bananes ne perd rien pour attendre.

Propos recueillis par Roger Mousselique pour le Bulletin Quotidien de l’Apéritif Français

Dónde están los calvos invisibles?

Posted in Mystère with tags , , , , , , , , , , , on juin 26, 2012 by J.J Gittes

En poste sur l’A9, les gendarmes de la BRI de l’Hérault, totalement hallucinés, contrôlent  une Renault-16  grenat de 1973 à plus de 250 km/h, La poursuite s’engage rapidement sur l’autoroute, heureusement déserte à cette heure matinale. A bord de leur Mégane-RS, les gendarmes somment le « fou du volant », un homme chauve d’âge inconnu vêtu d’une chemise  portant des inscriptions publicitaires vantant les mérites de la salade de museau, de s’arrêter. Ce dernier n’hésite pas à dévier sa trajectoire pour intimider les forces de l’ordre et les faire flirter à mort avec le rail de sécurité. La course-poursuite dure près de 35 minutes et les véhicules atteignent une vitesse inouïe. Le chauffeur, qui dévore de petits animaux rôtis tout en conduisant, ne manque pas d’adresse et semble habitué à ce genre de rodéo. La course poursuite s’achève finalement après la barrière de péage de Lunel où, surprise, le Fangio glabre se volatilise dans l’espace après avoir violemment percuté une fausse baraque à frites, provoquant la mort instantanée de deux scouts marins de la fraternité Pie X et de la prostituée franquiste qui dissimulait son activité professionnelle derrière les apparences de la convivialité ordinaire. D’après un retraité travaillant dans son jardin et qui aurait eu le temps d’apercevoir brièvement le « fou du volant », ce dernier aurait fait le geste bien connu signifiant « j’ai  les boules » juste avant d’entrer en collision.

Interrogé dans le cadre d’une conférence de presse, le capitaine Philippe Cossard de la BRI déclare que la question de pouvoir être invisible se pose : « les avis sont partagés et les premières explications qui surviennent, après cet événement intriguant sont les suivantes : devenir soudain invisible apparaît d’emblée comme un désir ambigu pour le type qui s’est volatilisé devant mes gars. D’un côté le pouvoir que cela lui conférait sur les autres était franchement exorbitant. Je m’explique : l’invisibilité est vue par beaucoup de gens qui réfléchissent comme une opportunité de répondre à notre curiosité à nous, les policiers. L’invisibilité, dans le cas de cette satanée Renault-16, ça a sûrement été un moyen d’offrir des potentialités au niveau de la conduite du véhicule, mais pas seulement. Ce chauve a mis l’invisibilité au service du crime, c’est sûr. Mais, en même temps, le problème est le suivant, et je peux vous dire que c’est très emmerdant : si la seule chose qui le retenait habituellement de commettre un crime avec sa voiture était le risque d’être reconnu, et si avoir la possibilité d’être invisible a pu l’inciter à faire ce qu’habituellement il ne faisait pas, alors, ne faut-il pas en déduire que, bien qu’ayant causé la mort de trois personnes, il n ‘a rien fait de mal dans  l’absolu, je veux dire en tant que chauve dévorant des petits animaux (comme cela a été rapporté par plusieurs témoins)? Y avait-t-il alors, au moment de la collision entre la Renault et la baraque à frites factice, une conscience morale du devoir qui interdisait à ce gars là  de faire une chose même s’il avait la possibilité de la faire quand même, je veux dire en toute impunité, grâce à l’invisibilité, vous voyez ? »

Deux heures après l’incident, la Renault-16 et son conducteur – qui pourrait être le même homme que celui déjà impliqué dans un trafic de mouches à merde à Bobigny – demeuraient introuvables. La consternation a fait place à l’émotion dans les rues tranquilles de Lunel où de nombreuses personnes viennent adresser un dernier hommage aux scouts et à la péripatéticienne face à une chapelle hyper-ardente où l’on peut lire ces mots terribles, empruntés au livret de présentation de l’automobile club de Santander de 1935 préfacé par Primo de Rivera: Pero, dónde están los calvos invisibles?

Let’s Get High And Deny Christ!

Posted in Religion with tags , , , on juin 21, 2012 by J.J Gittes

La faute du père Labotte

Posted in People with tags , , , , , , , , , on juin 21, 2012 by J.J Gittes

Raymond Labotte dans sa Mercedes

« Mais c’est fou ce qu’il se passe ! » Au téléphone, la voix aigue s’élevant derrière celle, plus grave, du père Raymond Labotte est catastrophée. Une voisine vient d’arriver au presbytère, inquiète de la situation. Le religieux pose sa bière sur un coin de table encombré par des restes de charcuteries, reprend le combiné, tire sur l’élastique de son slip sale, se gratte l’entrejambe, s’excuse, et raconte pour la énième fois son histoire. Mardi, lui, curé de la paroisse Notre-Dame de la Pigne, à Innsbruck, dans le quartier français de la ville autrichienne, a été « déchargé de ses fonctions pour avoir déchargé » par l’évêque de Vienne. Désormais, cet homme de 35 ans ne pourra plus célébrer la messe dans les 10 communes alpines dont il a la charge depuis six ans, un chapelet de clochers ruraux et montagnards. Sillonnant inlassablement les petites routes de pour aller au contact des fidèles car pour lui, « la vie de l’Église n’est pas seulement dans l’église« .

Motif de la sanction : son « comportement public et affirmé qui ne coïncidait pas avec ses propres engagements« , explique le diocèse dans son communiqué. Son « comportement public« ? Son concubinage et ses pratiques sexuelles bien connues. Le père Raymond Labotte, qui avait pourtant formulé des vœux de chasteté et d’obéissance en 1983, vit avec Burdanna. Son « histoire de cœur » avec cette veuve mexicaine sexagénaire et extrêmement vicieuse remonte à 10 ans. Il y a trois ans, elle a emménagé au presbytère. Quand il parle de Burdanna, celui que tout le monde appelle à présent le « Raymond le Queutard », mêle les mots « affection, tendresse et sodomie« , « mais tout ça, pour moi, c’est la même chose« , dit-il.

Leur « histoire de cœur » est née dans le port de Königsberg lors d’un rallye organisé par le voïvodat polonais. Il est alors prêtre à Garmisch-Partenkirchen en Bavière et joue occasionnellement au croquet, travaillant également comme pompier volontaire à Werdenfels. Burdanna vient de perdre son mari dans des conditions idiotes puisque ce dernier a eu la tête carbonisée dans un four à pain après une altercation avec un pizzaïolo. « Je l’ai accompagnée dans cette épreuve« . Depuis, ils ne se quittent plus. Ou presque. « Sa situation était bien connue des paroissiens« , raconte le maire d’Innsbruck Richard Seeber. « Ça devait en déranger certains« , confie Alois Becker, secrétaire de l’évêque avant de renvoyer sur le communiqué officiel.

« Je ne fais pas le malin, explique le père Labotte, je sais que je ne suis pas dans la règle de l’Église en sodomisant une veuve. Je comprends que cette situation ait pu déranger mes frères de la congrégation des Pères de La Pigne ». Ses supérieurs lui ont donné une autre affectation : Berlin tout de suite, le Burkina Fasso en septembre. Le curé a refusé cette mutation qui rime avec punition. Une punition qui l’aurait éloigné de Burdanna. « Une aussi belle paire de fesses ne se referme pas avec une décision disciplinaire« .

« L’Église devra encore se pencher sur ce problème, constate le maire d’Innsbruck qui regrette la décision épiscopale frappant un prêtre, connu pour ses frasques et très apprécié des badauds« . « Il y a de moins en moins de prêtres, ce n’est pas en interdisant la sodomie que les choses vont s’améliorer. Faut bien qu’ils se réfugient dans la baise pour qu’un certain équilibre s’établisse« , estime l’élu.

Par Manfred Von Pröstaht pour le Tiroler Tageszeitung.

Raoul de Puttaley: un fils caché d’Hergé?

Posted in People with tags , , , , , , , , on juin 21, 2012 by J.J Gittes

Raoul de Puttaley – au centre – chez l’ingénieur du son Rudy Van Gelder en 1963

AFP. 12 avril. « Dans des mémoires qui seront publiées en septembre, Suzanne, la femme du très rare guitariste de jazz Raoul de Puttaley révèle que ce dernier pourrait être le fils caché du dessinateur Hergé. Georges Rémi aurait eu une brève liaison en 1938 avec la mère de R. d. P, une danseuse d’origine danoise qui se produisait à Anvers dans la revue « américaine » « Liberty ». Raoul de Putttaley, confié à l’assistance publique après le décès subit de sa mère (il avait alors deux ans) puis élevé par un libraire bruxellois aurait longtemps ignoré le nom de son vrai père ».

Les secrets de la Limba Stau

Posted in Science with tags , , , , , , , , , , on juin 21, 2012 by J.J Gittes

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Une récente publication de l’Institut roumain des sciences  de Bucarest fait flores dans la presse féminine internationale au point que le très glamour Cosmopolitan en a fait sa une la semaine dernière. Les jeunes femmes de ce pays se ruent sur les étals de viande de chien en salaison, spécialité ancestrale moldave provenant de la région de Chisinau dont la Roumanie voisine est devenue le principal importateur. D’après une étude qui vient d’être traduite en anglais et publiée dans The Lancet, cette viande, nommée indecent curva,  aurait des vertus inouïes. Prélevée au niveau de l’abdomen d’une espèce rare de lévrier nyctalope, riche en hormones cynochondriales, elle recèlerait des substances chimiques extrêmement actives sur le métabolisme féminin et provoquerait des changements physiques spectaculaires après une consommation quotidienne de seulement quelques semaines. Ces changements stupéfiants interviendraient au niveau de l’anatomie des l’appareil respiratoire et des muscles abdominaux. Une femme ( sur la photo avec son oncle) ayant accepté de participer à l’étude de IRS aurait ainsi vu son larynx s’allonger, se couder et se rétrécir à l’instar de celui du grand barzoï des steppes bessarabe ; une autre, son abdomen se rétrécir jusqu’à l’absurde comme celui d’un teckel adulte. Mais ces modifications anatomiques étonnantes ne sont pas en soi le but recherché par des milliers de jeunes filles ; ce sont plutôt leurs conséquences qui sont prisées puisque, accélérant le rythme et la qualité de la respiration, elles font haleter bruyamment et rejeter, à chaque élévation de la tension artérielle due à l’émotion, une langue épaisse hors de la bouche, créant l’effet recherché de limba stau qui est depuis des siècles un signe de raffinement érotique dans la gent féminine roumaine.

Ainsi le poète Gheorghe Sincai écrivait-il, le 28 décembre 1801, au milieu d’un terrible hiver qui lui avait perdre l’usage d’un de ses coudes: Les filles de la région de Chisinau sont absolument superbes, de ce que je pus voir depuis la fenêtre de la voiture à cheval qui m’emmenait dans les plaines de Moldavie occidentale: rousses et élancées elles ne se déplacent qu’en sautillant gracieusement le long des routes et tiennent dans leurs mains blanches une gorge abondante,  leurs langues grosses et rouges, saillant en permanence hors de petites bouches dont l’ouverture pour ainsi dire forcée, exhale une haleine si puissante que j’eus l’impression que mille chacals échauffés par le rut poursuivaient mon équipage; à cela il faut ajouter que mon cocher, un homme né dans la région et encore dans la force de sa jeunesse, a sauté de l’attelage pour se mêler auxdites ribaudes et n’a pas reparu bien que nous nous fussions longtemps arrêtés pour lui en laisser le temps. C’est donc mon valet, Cornélius, qui dut nous conduire à bon port, ce qu’il fit bien.

Déjà, dans les milieux ultras branchés parisiens, des jeunes passionarias de la limba Stau prennent d’assaut les boucheries roumaines de la rue du Nil et commandent des palettes entières d’indecent curva vendue par les commerçants à des prix exorbitants. Hier soir, à la terrasse du « Baroudeur », sis à l’angle de la rue Faidherbe, devisaient gaiement deux mousmés portant bas la menteuse tant que, si bien pendus, les appendices roses et tendres, reposaient sur le frais des tables de bistrot comme les deux grands corps glabres de cachalots qui se seraient échoués vifs sur le grès du Cap Fréhel.

Pour Les Inrockuptibles, Jean-Louis Chautemps.

Importante saisie de mouches à merde à Bobigny

Posted in Mystère with tags , , , , , , , , , , on juin 20, 2012 by J.J Gittes

C’est dans une impasse donnant sur la rue d’Odessa à Bobigny que le SRPJ a saisi plus de deux cent kilos de mouches à merde raffinées soigneusement dissimulées dans la fausse cloison d’une baraque habitée par un mystérieux homme chauve. L’homme, parti sans laisser de traces et qui s’est enfui mardi aux aurores, nu à bord d’une Renault-16, serait le cerveau d’un vaste trafic de droseras élevées en toute illégalité dans le périmètre en friche de la station d’épuration de la ville. Les habitants de la baraque voisine, un couple de situationnistes brésiliens en exil (voir photo), seraient aux-aussi mêlés à cette affaire dans des termes qui restent à élucider mais qui ne font pourtant pas de doute, ces derniers ayant, pour leur part, avoué avoir caché des arbres à l’intérieur de leur canapé-lit et stocké des vidéos pirates pour le compte de leur étrange voisin . Le procureur de la République a par ailleurs décidé d’ouvrir une enquête après avoir visionné avec sa femme ces enregistrements choquants dont le contenu devrait bientôt faire l’objet d’une information publique.

Quelques éléments insolites sur le coup d’Etat raté du 12 mai 1839

Posted in Histoire with tags , , , , , , , , , , , on juin 20, 2012 by J.J Gittes

Il est à noter que le Georges Fiala mentionné ici et qui a eu une certaine reponsabilité dans l’échec du soulèvement est le père du balbynisme révolutionnaire ainsi que le quadrisaïeul de Pierre Fiala.
Fondée en 1837 par Blanqui, Barbès, Martin Bernard et Georges Fiala, la Société des saisons se subdivisait en « semaines » qui regroupaient six hommes et un chef. Quatre semaines formaient un « mois » de « 28 jours » (comptant donc 28 initiés et un chef). Trois « mois » constituaient une « saison » et quatre « saisons » formaient une « année». Au moins trois « années » ont vu le jour. Les membres de la société juraient devant les astres de respecter le régime insectivore néo-babouviste hérité des préceptes de Philippe Buonarroti qui n’était point maure et avait réussi à survivre pendant 15 jours en pleine réaction thermidorienne dans les caves du Châtelet en consommant les isopodes qui y pullulaient – il était ainsi réapparu rue de l’arbre sec le 2 fructidor 1794 suivant portant un étrange casque muni d’antennes et une robe noire festonnée, blessant Boissy d’Anglas avec une pince monseigneur tout en criant à tue tête « Moi le porcellionidé ! ».
Le 12 mai 1839, les « saisonniers » lancèrent une insurrection visant à renverser le régime de la Monarchie de Juillet. Passés à l’action à deux heures de l’après-midi, ils déclenchèrent le soulèvement rue Saint-Denis et rue Saint-Martin, tentant de s’emparer de la Préfecture de Police, de l’Hôtel de ville de Paris et du restaurant le Rocher de Cancale afin de satisfaire les objectifs politiques et sociaux qui étaient les leurs : instaurer la République sociale et provoquer la rupture des pratiques alimentaires du peuple dues à l’hégémonie imposée dès le 12 prairial par Couthon avec l’aide des Montagnards.
Bernard, Barbes, Blanqui, Fiala, pénètrent à 15H30 dans la cuisine de la fameuse auberge de la rue Montorgueil, jetant le contenu du parc à huîtres dans l’égout de Réaumur et déversant dans les casseroles des litres de lait de mites dans lequel ils mettent à mijoter les larves de hannetons collectées par Pierre Fiala sur les berges de la Seine la nuit précédente. Le cuisinier, un bonhomme dénommé Le Marsouilleux proteste, il est déclaré immédiatement ennemi de la République et, comme le voulait le balbynisme originel en semblable occasion, panné à vif devant les clients horrifiés par Blanqui lui-même qui n’hésite pas à rouler l’homme nu aux mains entravées dans l’œuf et la farine avant de jeter son corps dans une grande poêle pleine d’huile brûlante.
C’est gavés de tourtes à la coccinelle et les lèvres luisantes de gras d’élytres que les dirigeants révolutionnaires ressortent de l’auberge vers 17H00, constatant l’échec du soulèvement qui a fait plus de 70 tués dans leurs rangs.